Qui sommes-nous ? 

 

On est une collective grenobloise composée de personnes gouines, bi, non-binaire, trans, entre 20 et 35 ans, en grande majorité blanches, de milieux sociaux divers, sans handicap moteur et dont certaines sont concernées pas des enjeux de santé mentale.

Notre troupe s’est constituée il y a un peu plus de deux ans avec l’envie de célébrer nos identités plurielles et mouvantes dans de nouveaux espaces de lutte, de réflexion et de festivité. 

 

Pourquoi un format festival ?

 

Pour avoir le temps de se rencontrer, nourrir nos alliances, se raconter nos galères et nos victoires,

Pour construire des ponts et devenir plus nombreux.ses et plus fort.es, 

Pour créer des espaces où nous sommes le centre, la périphérie et les contours. 

 

Les enjeux d'accessibilité et de santé mentale sont centraux dans l’organisation de l’évènement. Cela nous tient à cœur de réfléchir collectivement à ce sujet encore tabou et invisibilisé dans nos communautés. 

 

La programmation de ce festival se veut diversifiée pour qu’un maximum de personnes puisse s’y retrouver. Elle mêle nos arts, nos sports, vos voix, des boums … pour prendre soin de nous, de nos communautés et de nos luttes. 

 

Pour qui ? 

 

Ce festival s’adresse à toutes les personnes TPG (Trans Pédé Gouines), LGBTQIA+, les personnes en questionnement, et celles qui respectent et célèbrent ces identités.

Les Paillettes Vénèr favorisent la rencontre de personnes aux parcours différents. Notre intention est de faire circuler les vécus et les savoirs entre personnes qui n’ont pas assez l’occasion de le faire, dans une démarche de transmission réciproque. 

Il ne s’agit pas de créer un espace pour militant.es expérimenté.es. 

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Valeurs en pratique

 

Accessibilité :

Le rez-de-chaussée du lieu est accessible aux personnes à mobilité réduite. L'étage, où se dérouleront certains ateliers, n'est pas accessible (grand escalier). Il est possible d'échanger l'occupation de certaines salles si des personnes à mobilités réduites souhaitent participer à un atelier prévu à l'étage. Les WC sont accessibles en fauteuil, avec des barres d'appui et un évier évidé.

La commission accessibilité s'efforce de prendre en compte les enjeux liés aux handicaps invisibles. Une salle silencieuse sera mise à disposition pour la fin de journée et soirée pour les personnes souhaitant s'isoler au calme. Des casques antibruit, des fidgets (outils antistress), des doudous seront à portée de main.

Les informations pratiques seront disponibles en ligne et sur place. 

 

Sécurité/réduction des risques :

On a fait notre maximum pour répondre aux besoins spécifiques des personnes sur place : 

    - un stand de réduction des risques avec du matériel et des flyers de prévention

    - une politique contre les VSS (Violences sexistes et sexuelles) avec une team anti-relou qui sera visible et abordable tout au long du festival 

    - des zones de tranquillité, un espace silencieux

    - des affiches de préventions et sensibilisation au consentement sur les murs

 

Nous sommes toustes concerné.es par des privilèges et pouvons, même sans le vouloir, faire vivre des oppressions et des trucs pas cool à d’autres. Ce n’est pas parce qu’on croit être une personne gentille et ouverte que cela ne va pas arriver. 

Nous appelons donc chacun.e à se responsabiliser sur sa posture pendant le festival. 

 

Nous n’hésiterons pas à intervenir voire exclure toute personne qui pourrait avoir un comportement oppressant ou dangereux. 

 

Alcool :

Aux Paillettes Vénèr, il y aura plein de délicieux breuvages sans alcool à prix libre. 

Dans une démarche de politisation et de réflexion sur la consommation d’alcool en milieu festif queer, nous avons décidé de ne pas vendre l’alcool. Vous êtes par contre libre d’en amener pour votre consommation personnelle. 

Nous avons eu envie de partir du postulat que ne pas vendre d'alcool nous permettra, en temps que collective, de ne pas jouer le rôle d'incitateurices. Nous ne souhaitions pas que le fonctionnement économique du festival repose sur la consommation d'alcool des festivalier.es.

Nous voyons aussi l'occasion de proposer un espace plus confortable aux gens en rémission et aux gens sobres.

Mais ne pas inciter ce n'est pas condamner, ce n'est pas stigmatiser et ce n'est certainement pas interdire. Nous ne pensons pas avoir trouvé une solution miracle, nous avons juste envie de proposer un cadre différent de celui auquel on est le plus souvent confronté-es.

 

Flics, autorité :

Le système judiciaire-carcéral est traversé de toutes parts par des représentations racistes, sexistes, classistes et LGBTQI-phobes. Parce que toute personne participant au festival engage sa responsabilité, nous nous faisons confiance pour ne pas être obligé-e-s de faire appel à toute forme d’autorité (service de sécurité, police).

Faisons preuve de patience, bienveillance et d’explications mutuelles pour que la cohabitation de toustes se fasse au mieux, et préparons-nous à l’éventualité de quelques moments de conflictualité constructive.

 

Prix libre, où va l’argent ?

On a voulu faire un festival accessible financièrement. Tout sera à prix libre.

Le prix libre servira aux remboursement de la logistique et du matériel ainsi qu’au défraiement des intervenant.es et en soutien au 102. Une frise sera accrochée au mur pour que tout le monde puisse suivre le recouvrement des frais au cours de la journée.

 

Pour l'organisation de ce festival, nous avons essayé de prendre des décisions éclairées, de faire au mieux. 

Nous avons conscience que nous ne pouvons pas couvrir et répondre à toutes les problématiques liées à l'organisation d'un tel évènement. Nous n'avons pas tout inventé et dans un esprit de continuité et de transmission, nous nous sommes inspiré.es de plusieurs évènements ou lieux que nous connaissons : le Mégagouinefest, les Bad Asstéroides, la Flèche d'or, les UEEH (Universités d’Été Euroméditerranéennes des Homosexualités).